Le Ken-jutsu fait partie intégrante des
Bu-jutsu traditionnels. Il a influencé la majorité des arts martiaux
traditionnels « à mains nues » ou « avec armes ». C’ est l’art, par
excellence, qui permet de travailler au « plus près » des techniques
telles que le ma-ai, la concentration, la vitesse, le Sanchin,
l’anticipation et le rituel.
Contrairement à son nom « Shinryu »
la pratique de l’art du kenjutsu élaborée par Hanshi Schneider, n’est
pas un nouveau « style » de l’art du sabre japonais, mais simplement la
synthèse de sa pratique, durant plusieurs séjours au Japon où il a eu
l’occasion et la chance de pratiquer et d’apprendre sous l’autorité d’un
des derniers grands maîtres du Ken (sabre) de l ’école Jiki Shin Kage
ryu, « Omori Sogen Sensei ».
Au cours des 3 séjours de
plusieurs mois, Hanshi Schneider s’est entraîné tous les jours au dojo
Zen de Sensei « Omori Sogen ». Outre l’enseignement reçu directement par
le maître, A. Schneider fut également instruit par l’assistant du
maître « Terayama Sensei ».
Hanshi Schneider tout en
continuant sa pratique et l’enseignement du karaté-do, s’est entraîné
avec plusieurs experts japonais au Iai-do et au kenjutsu. C’est ainsi
qu’il a structuré son enseignement du kenjutsu sous 3 aspects :
le Hojo
le Iai-do
le Kenjutsu sous la forme de Kumitachi
Il a appelé son enseignement « Shinryu Ken-jutsu » qui est en fait la
synthèse des trois formes pratiquées par lui et qui font parties
intégrantes avec le Karate-do et le Bo-jutsu de son budo.